Brigade franco-allemande
Brigade franco-allemande Deutsch-Französische Brigade | |
Insigne de la BFA | |
Création | |
---|---|
Pays | Allemagne France |
Allégeance | Armée française Bundeswehr |
Branche | Armée de terre Heer |
Type | Brigade interarmes |
Effectif | 5 600 |
Fait partie de | Corps de réaction rapide européen, 1re division, 10. Panzerdivision (de) |
Garnison | Müllheim |
Surnom | BFA |
Devise | « Le devoir d'excellence » « Dem Besten verpflichtet » |
Anniversaire | |
Commandant | Brigadegeneral Christian Friedl - |
modifier |
La brigade franco-allemande ou BFA (en allemand, Deutsch-Französische Brigade) est une unité militaire interarmes binationale, française et allemande, créée le . Son état-major est situé à Müllheim dans le Land de Bade-Wurtemberg en Allemagne et elle dispose d'unités stationnées de part et d'autre du Rhin : à Stetten am kalten Markt en Allemagne, à Metz, Illkirch-Graffenstaden et Sarrebourg en France.
Elle comprend des unités françaises (rattachées à la 1re division), des unités allemandes (rattachées à la 10. Panzerdivision) et des unités mixtes. Elle participe aux efforts de rapprochement franco-allemands tant aux niveaux des hommes, que des équipements ou des règlements[1].
La brigade franco-allemande est la seule grande unité interarmes placée dès le temps de paix sous le commandement opérationnel du corps de réaction rapide européen de Strasbourg, dont elle constitue la capacité de réaction initiale. Elle totalise 6 000 hommes dans ses rangs et ses capacités sont sensiblement identiques à celles des brigades interarmes légères blindées[2].
Les unités de la brigade
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- L’état-major de la brigade franco-allemande (EM-BFA) est installé à Müllheim en Allemagne depuis le .
- Bataillon de commandement et de soutien (franco-allemand / Müllheim)
- Bataillon de logistique (franco-allemand)
- 1 escadron de commandement et de logistique (franco-allemand / Müllheim)
- 1 escadron de soutien (franco-allemand / Müllheim)
- 1 escadron de transport (allemand / Müllheim)
- 1 groupe de soutien (G.S) géré par la base de défense de Strasbourg (français / Müllheim)
- Compagnie d'état-major (franco-allemand / Müllheim)
- 1 Compagnie de maintenance (3e CIE du Matériel Franco-Allemand) basée à Donaueschingen
- Bataillon de logistique (franco-allemand)
- 1er régiment d'infanterie (français / Sarrebourg, France)
- Jägerbataillon 291 (allemand / Illkirch-Graffenstaden, France)
- 1 compagnie de commandement et de logistique (Illkirch-Graffenstaden depuis avril 2010, transfert depuis l'Allemagne jusqu'en 2012[3])
- 2 compagnies de chasseurs (Illkirch-Graffenstaden)
- 1 compagnie d'éclairage et de reconnaissance (Illkirch-Graffenstaden)
Le 291e Jägerbataillon en garnison à Illkirch-Graffenstaden depuis 2010 est la première unité allemande stationnée en France depuis la Seconde Guerre mondiale.
- 292e Jägerbataillon (allemand / Donaueschingen, Allemagne)
- 1 compagnie de commandement et de logistique (Donaueschingen)
- 3 compagnies de chasseurs (Donaueschingen)
- 1 compagnie de chasseurs blindés (Stetten, puis Donaueschingen)
- 1 compagnie de déploiement et de soutien (Meßstetten, puis Donaueschingen)
- Artilleriebataillon 295 (allemand / Stetten am kalten Markt, Allemagne)
- 1 batterie de commandement et de logistique
- 2 batteries d'artillerie légère
- 1 batterie d'artillerie lourde
- 2 batteries d'instruction (Sigmaringen)
- Panzerpionierkompanie 550 (allemand / Stetten am kalten Markt, Allemagne)
- 3e régiment de hussards (français / Metz, France)
- 1 escadron de commandement et de logistique
- 3 escadrons blindés de reconnaissance
- 1 escadron de recherche et d'intervention antichar
- 1 escadron de base et d'instruction
Bataillon de commandement et de soutien
[modifier | modifier le code]Le bataillon de commandement et de soutien est le seul bataillon complètement mixte de la brigade franco-allemande. Il est commandé en alternance et tous les deux ans par un chef de corps allemand ou français. Mis sur pied à Stetten en 1989, le bataillon de commandement et de soutien, après un stationnement provisoire d'un an sur la base aérienne de Bremgarten, a rejoint progressivement entre le et début 1995 sa garnison définitive de Müllheim.
Unité unique au monde, où soldats français et allemands servent quotidiennement côte à côte et remplissent ensemble leur devoir, le BCS remplit les missions incombant à sa vocation logistique au profit des unités françaises et allemandes de la brigade franco-allemande en temps de paix, de crise et de guerre dans les domaines du ravitaillement, du maintien en condition, du transport et du soutien santé.
En temps de paix, le BCS assure les fonctions suivantes :
- soutien logistique partiel d'unités françaises des FFECSA ⇒ Forces françaises et éléments civils stationnées en Allemagne (ravitaillement carburant, réparation de certains armements) ;
- soutien logistique des unités territoriales allemandes WBKW/ 10. Panzerdivision et Eurocorps + BQG (partie allemande) ;
- soutien administratif et technique de la Compagnie d'état-major (CIEM) et de l'escadron d'éclairage de brigade (dissous en 1998) ;
- participation aux nombreuses manœuvres nationales et interalliées dans le cadre de la préparation du BCS à sa mission guerre.
Actuellement réparti sur deux emprises majeures (Müllheim et Donaueschingen), le bataillon de commandement et de soutien comprend deux compagnies mixtes, commandées biannuellement par des officiers français ou allemands. Il compte également une compagnie allemande.
En tant que grande unité binationale, la brigade :
- couvre tout l'éventail des missions de l'UE et de l'OTAN ;
- constitue le noyau de la force d'entrée en premier du Corps européen, en application des concepts validés ;
- sert de noyau à la force de réaction rapide de l'OTAN dans le cadre de la NRF ⇒ Nato Response Force (en anglais) et au sein du Corps européen en tant que PC HRF(T) ;
- participe au système de réaction rapide de l'UE, dans le cadre du projet EU-Battlegroup ;
- est engagée sous le commandement d'un état-major national ;
- évolue vers une grande unité numérisée à l’interopérabilité maximale, modèle proposé aux autres nations européennes.
Commandants de brigade
[modifier | modifier le code]N° | Nom | Pays | Début | Fin |
---|---|---|---|---|
18 | Brigadegeneral Christian Friedl (de) | Allemagne | 17 juillet 2023 | |
17 | Général de brigade Jean-Philippe Leroux (d) | France | 5 juillet 2021 | 17 juillet 2023 |
16 | Brigadegeneral Peter Mirow (de) | Allemagne | 12 septembre 2019 | 5 juillet 2021 |
15 | Général de brigade Bertrand Boyard | France | 7 juillet 2017 | 12 septembre 2019 |
14 | Brigadegeneral Werner Albl (de) | Allemagne | 6 juillet 2017 | |
13 | Général de brigade Marc Rudkiewicz | France | 15 juillet 2013 | 30 juin 2015 |
12 | Brigadegeneral Gert-Johannes Hagemann (de) | Allemagne | 30 avril 2013 | |
11 | Général de brigade Philippe Chalmel | France | 24 septembre 2009 | 30 juin 2011 |
10 | Brigadegeneral Andreas Berg (de) | Allemagne | 20 septembre 2007 | 24 septembre 2009 |
9 | Général de brigade Bruno Pinget | France | 22 septembre 2005 | 20 septembre 2007 |
8 | Brigadegeneral Walter Spindler (de) | Allemagne | 12 septembre 2003 | 22 septembre 2005 |
7 | Général de brigade Bernard Oberto | France | 28 septembre 2001 | 12 septembre 2003 |
6 | Brigadegeneral Georg Nachtsheim (de) | Allemagne | 24 octobre 1999 | 28 septembre 2001 |
5 | Général de brigade Alain Lefèvre | France | 29 septembre 1997 | 24 octobre 1999 |
4 | Brigadegeneral Hans-Otto Budde (de) | Allemagne | 1995 | 1997 |
3 | Général de brigade Bernard Friedrich | France | 1993 | 1995 |
2 | Brigadegeneral Helmut Neubauer (de) | Allemagne | 1991 | 1993 |
1 | Général de brigade Jean-Pierre Sengeisen | France | 1989 | 1991 |
Participation française à l'avenir
[modifier | modifier le code]La BFA n'est pas l'une des sept grandes unités mentionnées dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013[4]. À ce moment, le niveau de participation future de l'armée de terre française dans la BFA n'est pas connu[5]. En octobre 2013, le ministère de la défense français annonce que le 110e régiment d’infanterie[6], stationné à Donaueschingen, serait dissous dans le courant de l’année 2014 et remplacé par un nouveau régiment, aux capacités d’action supérieures, qui serait rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle[7]. Le 110e RI est dissous le 24 juin 2014 lors d'une cérémonie à Donaueschingen. Le régiment est remplacé au sein de la brigade par le 1er RI qui est basé à Sarrebourg.
Historique de la brigade
[modifier | modifier le code]Les états-majors des deux parties arrêtent, au sein des organismes mixtes de coopération militaire, les décisions relatives à l'emploi, à la planification opérationnelle, à l'entraînement, à l'instruction et aux relations publiques de la brigade (conformément aux modalités définies par un traité bilatéral : l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne relatif à la Brigade franco-allemande du 10 décembre 2010[8]).
La première participation de la BFA à une opération extérieure date de 1996 à Sarajevo, au sein de la division multinationale Sud-Est. Son état-major était alors stationné au camp de Rajlovac, sur la commune de Novi Grad.
Des éléments français et allemands de la BFA ont été engagés fin 2002, sous les ordres de l'officier général français commandant la Brigade, au sein de la brigade multinationale Sud-Est de la Sfor en Bosnie-Herzégovine.
Des éléments français et allemands de la BFA ont été engagés du mois d'août 2004 jusqu'au 11 février 2005, au sein de la Kaboul multinational Brigade (KMNB) sous le commandement de l'Eurocorps dans le cadre du 6e mandat de l'ISAF.
La Cour des comptes française note dans son rapport de 2011 que « cette brigade a fourni le cœur combattant d’un Groupement tactique de l’Union européenne en 2008, puis elle a défilé sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2009. Elle a participé au tour d’alerte de l’Eurocorps en 2010 et son engagement en Afghanistan pour la partie allemande se fera en septembre 2012 » et recommande la « refonte, la réorganisation, voire la suppression » des corps militaires européens permanents[9], du fait de leur caractère disparate et de leur sous-utilisation chronique.
- 22 janvier 1963 :
Le chancelier Konrad Adenauer et le président de la République française Charles de Gaulle signent le traité de l'Élysée sur la coopération franco-allemande fondé sur quatre principes : réconciliation, solidarité, amitié et coopération.
- 19 juin 1987 :
Proposition de création d'une unité commune par le chancelier Helmut Kohl.
- 13 novembre 1987 :
Sommet de Karlsruhe prise de la décision de créer la Brigade franco-allemande.
Issue en 1987 d'une idée conjointe du chancelier Helmut Kohl et du président de la République française François Mitterrand, la brigade franco-allemande fut mise sur pied en 1988-1989 avec la création de l'état-major mixte et la subordination des premières formations. Le bataillon de commandement et de soutien compte parmi ces premières formations. Créé officiellement le 20 octobre 1989 à Stetten (Allemagne), le BCS est le seul bataillon mixte de la brigade franco-allemande. Il est commandé alternativement et tous les deux ans par un chef de corps allemand ou français.
- 3 octobre 1988 :
État-major mixte de montée en puissance à Böblingen.
- 2 octobre 1989 :
Création officielle de la brigade franco-allemande. La cérémonie officielle de création du Bataillon de commandement et de soutien a lieu à Stetten (D): le 14e régiment de commandement et de soutien prend pour appellation « bataillon de commandement et de soutien ».
- 4 septembre 1990 :
Le BCS reçoit les emblèmes nationaux : l'étendard du 14e RCS et le drapeau de la République fédérale d'Allemagne.
- octobre 1990
- :
Subordination des dernières unités.
- 17 octobre 1990 :
Mise en service solennelle.
- 14 juin 1991 :
Exercice de combat « ALB 91 ». La brigade franco-allemande fait pour la première fois la preuve de ses capacités opérationnelles.
- 28 octobre 1991 :
Première visite des ministres de la défense des deux nations.
- :
Transfert de l'état-major de la brigade franco-allemande à Müllheim.
- 21 janvier 1993 :
Trentième anniversaire du traité de l'Élysée. Visite des ministres de la défense des deux nations.
- 21 mai 1993 :
Baptême de la caserne à Müllheim [Caserne Robert-Schuman].
- 4 juin 1993 :
Le BCS quitte Stetten (D) pour rejoindre Bremgarten (D). Il y restera un an.
- :
La brigade franco-allemande est subordonnée au Corps européen.
- juillet 1994 :
- Le BCS rejoint sa garnison définitive :
Müllheim (D).
- 14 juillet 1994 :
Défilé sur les Champs-Élysées au sein du Corps européen.
- 20 octobre 1994 :
Exercice trinational « Concordia » avec des militaires polonais (Mailly-le-Camp).
- 15 novembre 1994 :
Premier exercice « Pegasus » du Corps européen.
- 10 février 1995 :
Stage commando en forêt équatoriale en Guyane.
- 15 mai 1995 :
Exercice « Eurotransitex » en Espagne et en France.
- 9 octobre 1995
Deuxième exercice trinational « Concordia » à Müllheim.
- 15 novembre 1995 :
Deuxième exercice « Pegasus » du Corps européen.
- 8 mai 1996 :
Cérémonie commune à Dampierre en France.
- 20 décembre 1996 :
Engagement de la Brigade franco-allemande en Bosnie-Herzégovine au sein de la Sfor.
Le BCS a été engagé au sein de la Sfor pour plusieurs mandats en Bosnie-Herzégovine. De plus, il participe à diverses missions dans lesquelles sont impliquées des forces françaises ou allemandes. Le bataillon de commandement et de soutien se prépare à être une force répondant au principe de « première force d'entrée » (initial entry force).
- 1997 à 1998 :
Engagement du BCS en Bosnie-Herzégovine, au sein de la Sfor (Force de stabilisation), pour cinq mandats successifs.
- Janvier 1997 :
La Brigade franco-allemande fournit :
- l'état-major Brigade Centre ;
- la compagnie d'état-major ;
- 2 contingents du BATFRA ;
- 1 contingent du BATGER ;
- 1 contingent de la compagnie de génie.
- 29 septembre 1997 :
Passation de commandement de la brigade franco-allemande : Gal Lefevre.
- 4 octobre 1997 :
Stage commando en forêt équatoriale gabonaise.
- 5 novembre 1997 :
Troisième exercice trinational « Concordia » à Mailly-le-Camp.
- Janvier 1998 :
Participation du 110e Régiment d'infanterie au plan Vigipirate à Paris.
- février 1998
- 2 février 1998 :
Exercice « Goldener Schild » de la 10e Panzerdivision.
- 26 février :
Engagement d'une compagnie du 110e Régiment d'infanterie en Guyane pour quatre mois.
- 23 mai 1998 :
Cérémonie à la mémoire de Robert Schuman.
- juin 1998
- 20 juin 1998 :
Troisième portes ouvertes de la brigade franco-allemande.
- 25 juin 1998 :
Dissolution de l'escadron d'éclairage de la Brigade.
- Mars 1999 :
- Une compagnie du 110e Régiment d'infanterie renfort Vigipirate à Paris pendant un mois.
- 23 mars 1999 :
Une compagnie du Jägerbataillon 292 s'engage à Ohrid (Macédoine) pour six mois.
- 29 mars 1999 :
Un escadron du 3e Régiment de hussards s'engage en Nouvelle-Calédonie pour quatre mois.
- 7 avril 1999 :
Camp de brigade à Mourmelon (France).
- 5 mai 1999 :
Exercice « Active Lion » avec une division mec (BE) en Belgique.
- 23 juin 1999 :
Exercice OTAN « Cooperative Guard » en République tchèque.
- Août 1999 :
Une compagnie renforce le 110e Régiment d'infanterie en Guyane.
- 24 octobre 1999 :
10e anniversaire de la Brigade franco-allemande. Visite des ministres de la Défense allemand et français. Passation de commandement de la Brigade franco-allemande entre les généraux Lefevre et Nachtsheim.
- 19 novembre 1999 :
Sixième exercice « Concordia » en Pologne (Zagan).
- 24 janvier 2000 :
Intervention des unités de la Brigade franco-allemande dans le cadre du plan POLMAR en Loire-Atlantique.
- Mai 2000 :
Engagement des unités de la Brigade franco-allemande dans les Balkans pour une durée de six mois.
- 14 juillet 2000:
Défilé du 110e RI sur les Champs-Élysées à Paris.
- mai à décembre 2000 :
Mandat Sfor à Rajlovac (cs), Mostar.
- novembre 2002 à mai 2003 :
Engagement du BCS en Bosnie (Mostar et Rajlovac).
- 3 février 2009 :
Paris et Berlin signent un accord sur l'installation d'un bataillon allemand dans l'Est de la France. Celui-ci sera stationné à Illkirch-Graffenstaden en Alsace, où il remplacera le 1er régiment du génie, dissous dans le cadre de nouvelles restructurations.
- 14 juillet 2009 :
Des unités allemandes et françaises de la brigade participent au défilé sur les Champs-Élysées
- 2 octobre 2009 :
20e anniversaire de la Brigade franco-allemande
- Avril 2010 :
Installation des précurseurs du 291e bataillon de chasseurs à Illkirch-Graffenstaden.
- Août 2010 :
Le 3e régiment de hussards quitte l'Allemagne pour la garnison de Metz, où il remplace le 2e régiment du génie, dissous[10].
- 23 septembre 2010 : Le ministre de la Défense zu Guttenberg rend visite aux chasseurs de Donaueschingen et fait un exposé sur l’avenir de la Bundeswehr : « Dans ce pays quel prix accordons-nous vraiment à la sécurité ? ».
- 28 septembre 2010 : Portes ouvertes de la BFA 2010.
- 10 décembre 2010 : Le 291e Jägerbataillon allemand (bataillon de chasseurs) a été mis en service en France
- 6 juillet 2011 : Départ de soldats de la brigade franco-allemande en Afghanistan
- : Visite d'étudiants de Harvard (Massachusetts/USA)
- 8 juillet 2012 : 50e anniversaire de la « messe pour la paix » à Reims, la BFA met en place une formation d’honneur pour Madame Merkel et Monsieur Hollande.
- 13 juillet 2012 : Le 291e Jägerbataillon participe au défilé du 14 juillet à Paris
- 18 juin 2012 : Dissolution de l'E.A.S. ⇒ Escadron d'Administration et de Soutien, il est appelé « Groupe de Soutien » de la Base de défense (BdD) de Strasbourg. La passation de commandement entre les deux CDU ⇒ Commandant D'Unité, se fera le même jour.
- 24 juin 2014 : Dissolution du 110e régiment d'infanterie de Donaueschingen[11].
- : le 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg rejoint la brigade.
- : la partie française de la brigade franco-allemande est subordonnée à la 1re division dans le cadre du plan de réorganisation Au contact tandis que la partie allemande est rattachée à la 10. Panzerdivision.
- :
Engagement des unités de la Brigade franco-allemande dans le cadre de la Présence avancée renforcée en Lituanie pour une durée de six mois.
- :
Engagement des unités de la Brigade franco-allemande dans le cadre de la MINUSMA en Mali pour une durée de six mois sous le commandement de colonel Frank Wachter.
- : À sa création, en , François Mitterrand et Helmut Kohl voulaient en faire l'embryon d'une armée européenne mais 30 ans plus tard, la Brigade franco-allemande (BFA), dont près de 500 hommes défileront sur les Champs-Elysées le 14 juillet, reste un chantier inabouti[12].
- * :
Emblèmes
[modifier | modifier le code]L'étendard français du Bataillon de commandement et de soutien est l'étendard du 14e régiment de commandement et de soutien (RCS) qui se trouvait à Lyon et dont le BCS a hérité des traditions. Il porte dans ses plis les inscriptions « Russie 1812 » et « Grande Guerre 1914-1918 ».
Le drapeau allemand du BCS est celui de la Bundeswehr (avec l'aigle), il porte deux cravates. Sur la première est brodée l'inscription suivante : « D/F Versorgungsbataillon » ainsi que l'insigne de la BFA. L'autre, remise en 2001 par le président du Land, porte l'inscription : « Der Ministerpräsident des Landes Baden Württemberg dem Deutsch-Französischen Versorgungsbataillon ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La Brigade franco-allemande (BFA).
- Brigade franco-allemande - Ministère des Armées.
- (fr) Willkommen bei uns !, Jean-Dominique Merchet, Secret-Défense
- Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, [1], April 29, 2013
- [2]
- Dissolution du 110e régiment d’infanterie de Donaueschingen, 31/10/2013 16:55 [3]
- Le 110e régiment d’infanterie dissous en 2014, 31/10/2013 15:27 [4]
- Décret n° 2012-1027 du 4 septembre 2012 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne relatif à la Brigade franco-allemande (ensemble cinq annexes), signé à Illkirch-Graffenstaden le 10 décembre 2010 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000026351683 ,Légifrance, 7 septembre 2012, consulté le 8 décembre 2022
- Rapport public annuel 2011, Paris, (lire en ligne), La participation de la France aux corps militaires européens permanents
- La décision de conserver le 3e régiment de hussards « vise à rétablir la parité dans le cadre de la brigade franco-allemande » selon Karl-Theodor zu Guttenberg. La disparition du 3e régiment de hussard aurait entrainé un déséquilibre dans la composition de la brigade franco-allemande.Entretien entre le nouveau ministre de la défense allemand et Hervé Morin (source :www.defense.gouv.fr)
- « Cérémonie de dissolution ce matin / Donaueschingen: le dernier jour du 110e régiment d'infanterie », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- 30 ans après sa création, la Brigade franco-allemande se cherche encore.
Infographie
[modifier | modifier le code]- AFP/Joël Saget, « Envoi de soldats de la brigade franco-allemande au Mali », sur Le Monde, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raids (magazine), SEAL du 3è millénaire - Action brigade franco-allemande - Groupe antiterroriste police slovaque - Forces spéciales de la BRIPAC, Histoire & Collections, coll. « Raids N° 139 », (ASIN B07RN4HDHN)
- Julie Ludmann et Pierre-Yves Nicolas, Feldberg 2016 : exercice de la BFA à Bergen, Military-Photo-Report (lire en ligne)
- Julie Ludmann et Pierre-Yves Nicolas, PREPA OPS : La Brigade Franco Allemande se prépare avant projection, Military-Photo-Report (lire en ligne), 2018, (ISBN 978-1388672607)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Organisation de l'Armée de terre française
- Élève officier en formation initiale en Allemagne
- Élève français en formation à l'École navale allemande
Liens externes
[modifier | modifier le code]